Erika Mann, fille de l’écrivain Thomas Mann, télégraphie à la rédaction du journal London Evening Standard le récit des événements dans la salle d’audience.

«Aujourd’hui, les reporters qui ont fait la queue pendant la pause également après les audiences dans le palais de justice de Nuremberg, ont reçu plus de 100 pages complètes de preuves documentaires. Le tribunal s’est également occupé de cette pile de documents pendant que les représentants des États-Unis, le major Frank Wallis et Thomas Dodd, ont continué à développer la ligne de l’accusation. Beaucoup de ce qui a été lu semblait ramener au fait largement connu que l’Allemagne était entrée en guerre armée jusqu’aux dents plus qu’à son accusation selon laquelle cet armement lui était nécessaire pour mener une guerre agressive […]. Les accusés et leurs défenseurs paraissent plus perplexes qu’impressionnés».

Source:
Münchner Staatsbibliothek